Le matin tu te lèves beaucoup trop tôt encore Tu n’es qu’un simple déchu perdu dans l’océan Radeau de la Méduse loin paraît l’horizon Tout semble finit ton courage t’abandonne.
Mais le vif dans ton cœur te pousse à continuer Munit de tes seules mains tu décides de ramer Tu découvres en toi la force d’un titan ! Rien ne peut l’arrêter, tu deviens un géant.
De ton sombre passé tu y puise la force D’affronter l’avenir qui semble plus sombre encore Ta peau est plus solide que la plus dure écorce. Les coups que tu encaisse n’égratignent pas ton corps.
Tel un chêne majestueux dont l’ombre protectrice Apporte la douceur sous un soleil aride A toute la forêt qui sous tes branches solides Y trouve le refuge aux forces destructrices.