Tourne, tourne, manège du temps. Comme une horloge, avec rengaine, Sans cesse perpétue ton mouvement Sur ton chapelet, tes saisons égrainent.
Timidement l’aube se glisse au levant Écrasée par dieu Soleil dans l’Infini. Impuissant, vaincu par le couchant, Le jour s’essouffle pour redevenir nuit.
Avec langueur s’étire de printemps Bousculé par les arômes violents de l’été. L’automne n’est là qu’en remplaçant, Le gris hiver et ses morsures ont dominé.
Sempiternelle valse à quatre temps, Virevolte pérenne, dans un tourbillon Été, automne, hiver, printemps, Ta danse s'évanouit dans les saisons.