Chienne de vie, Laminé par les assauts de l'intolérance Soudain s'écroule un pan de l'existence D'où te provient ce maléfique rouage Qui te permet d'en arracher des pages ?
Chienne de vie, Tapie sous la toile sournoise que tu as tramée, Tu épies les rancœurs qui viennent s'y enliser. Dans ce dédale éclaboussé par la détresse, Tu tenailles, emprisonnes dans ta forteresse.
Chienne de vie, Un chemin s’ouvre sur des pas encore titubants Pernicieuses épines perdent leurs piquants. Sapée, tu courbes le dos, entendant crier haro. Ta superbe, ta gloire ne sont plus qu'oripeaux.
Chienne de vie, Vois ces retrouvailles et le bonheur qui s'ensuit, Effacé,sans apothéose ni fioriture ; il se suffit. Libère ces gamins pris en otage dans la tourmente De ces adultes ne voulant pas se comprendre.
Chienne de vie, Comment enfouir le passé dans le gouffre de l’oubli ? Comment occulter ce temps où chienne tu te fis ? Ces oubliés,"l’Intello" et "Blanco", ressuscités, Ont pu et su sagement séparer le bon grain de l’ivraie.