De ma croisée où je te guette Le givre s’est encore déposé. Dès que je te verrai apparaître, Mon tisonnier je rangerai.
Pourquoi me faire attendre tant L‘hiver n’en finit plus de s’étirer. Tu es le présage du printemps Qui réchauffera ma maisonnée
Du bonheur tu es, dit-on, ambassadrice. Prends donc les murs de ma maison Pour y construire ton plus bel édifice Car où trouver meilleur maçon ?
Arrivera cette épopée troublante : Rassemblées en guirlandes, par centaines Je ressortirai chausses et houppelande. Mais toi, seras-tu là l’année prochaine ?