De la tête blonde aux idéologies naissantes Au rimailleur mature, aux cheveux gris, La poésie gambadeuse et indifférente Chevauche la vie du prosateur et ses écrits.
Que de pensées pour cet apprenti trouvère Apprivoisant ses rêveries par des mots. D’une rime hésitante mais pas peu fière, Il cligne de l’œil vers Baudelaire ou Diderot.
Ô féminité spectrale, hantise des nuits !!! Le poète amoureux plonge dans la déraison : La prose devient chef-d’œuvre de broderie Courant sous une plume enivrée de passion.
En cendres finit la braise, sans chaleur Place aux élégies posées avec délicatesse, Aux pamphlets construits dans la douceur Le chantre alors dénude toute sa sagesse.
L’âge, fatigué par les années, fouille le vécu, Le crépuscule du temps s’est débobiné Tous les chemins de la vie sont parcourus Reste un mirifique poème à immortaliser.