Mousseline, dentelles, rubans de soie Pour cet archange, capitons douillets Couche moelleuse digne d’un roi Mais moi seul suis digne de ces attraits
Ce louveteau vautré dans ma splendeur, Prunelles frangées, sourires mutins, Voudrait faire croire et c’est un leurre Que son charme rivalise le mien.
C’est vrai, j’éclabousse de beauté Et ce gros poupon ensorceleur Pourtant comme un milord sapé Reste manant, je suis le seigneur.
Mes beaux atours gisent en lambeaux S’effondre ma fatuité de faux bourgeois. Bien éphémère est la vie d’un berceau Alors que cet enfant est devenu « RA »