Le crépuscule c'est allonger sur le sol Habiller de rose de cuire et de satin Après avoir déshabiller la nuit, folle Aux yeux plantureux de la lumière du matin
Ici et là, le jour fait l'amour à la nuit Et c'est la vie que l'on surprend ici, là bas Complètement nu, complètement vide d'ennuie La vie que l'on aperçois parfois: ici bas
Soleil livré à lui même, personne pour l'illuminée Qu'il se lève et s'abandonne aux plaisir Totale de la oisiveté en matinée! Luttant profondément contre l'actif desire
Et le rayon soudain, lui comme il est du ciel Il viendra tendrement s'apaiser sur la terre Semant sa fièvre fougeuse et éternelle Sur chaque continent répondant par la mer
Et le rayon soudain lui, comme un corps suant Qui aurait fait l'amour toute une nuit d'ivresse Recouvert d'un liquide s'en allant fuillant Luisant entièrement de la nuque aux fesse
Et le rayon en fin crépusculairement Soudainement, s'est enfin lever au soir Puis s'est mis en marche pour d'autre continent Laissant place à la nuit, habiller de rose et noir