Et moi, je m'enivre de poésie, Pour éloigner les mille maladies De mon corps et de l'âme, qui, réunies, Menacent de détruire ma pauvre vie.
Et chaque jour le vin aussi, il m'aide à rendre l'atmosphère un peu plus tiède, à retrouver le bon ancien remède Contre l'ennui qui vite me possède.
La vertu est moyen involontaire, Mais elle devient copine nécessaire Pour parcourir les routes solitaires Qui du vice de moi chassent la peur.
Mais surtout la poésie dont je m'enivre M'indique le chemin que je dois suivre, Le long chemin qui peut aboutir à un livre Qui après ma mort puisse longtemps survivre.