Vos
poèmes

Oh les parfums d’opalines
Ou bien les deux à la fois
Tu voulais les filles les plus fines
Alors tu bois, c’est comme ça.

Et plus t’avales plus t’es noir
Active ton poids, ferme-la
Et le poids les filles le fuient
Elles te fuient, reste là.

Oh ton cœur si fragile
Que t’a brisée la vodka
Dans l’appart’ de cette fille
Belle, en habit d’apparat

Tu vois, plus tu bois moins tu trouves
Encore plus saoul, tout seul tu te bats
Jadis, pour lâcher du leste
Et aujourd’hui pour s’en fiche

Où sont les couleurs dauphines
Que tu cherchais autrefois ?
Le Whisky comme la mer, se retire
Laissant las, ton visage, ta rétine

Toujours au matin, nostalgie sourde
Lâcheté, tu te noies
Dans les douleurs enfantines
Les dents serrés tu aboies

Cette ritournelle te mine
L’enfer le samedi, le dimanche
Sisyphe lâche cette pierre
Oubli la, et siffle ton verre.

Et les parfums d’opalines
Tournent dans ses veines
Et dans un torrent, bouche sa voix.