Nomade de l’amour, Eternel voyageur Libre jusqu’à ce jour Où tu as volé mon cœur Tu étais tel un mirage Oasis de charme et de paix J’arrête mon voyage A l’ombre de tes palmeraies Tu m’as jeté un sort Qui m’avait mis en transe Comme le feu qui se tord En exécutant sa danse Ta beauté était injuste Ta grâce était irréelle Insaisissable, tu t’incrustes Dans ma vie de rebelle Comme le soleil qui éclaire Mais ne se laisse pas fixer Comme un éclair qui se perd Dans tes jolis yeux plissées Comme un cerisier en fleurs Déroutant de beauté Comme un enfant en pleurs Qui n’attend qu’un baiser Et ce sentiment indicible Qui hante mes songes Proche mais inaccessible Toi l’être si étrange Et puis un jour, tu disparais Feu follet de l’amour Et je reste là, prostré Attendant ton retour Ne restent que les relents De ton passage de rêve Magie de l’orient D’un jour nouveau qui se lève Comme le parfum subtil Du jasmin une nuit d’été Comme l’amant fragile Que pour toi j’ai été