Tu passes ton chemin sans te retourner Etrangère, indifférente Sans un regard sans un sourire N’aurais tu plus rien à me dire Ou est-ce ma détresse qui te fait plaisir ? Si jamais tu as oublié Ta peau se souvient-elle encore De mes caresses enfiévrés De la folle danse de nos corps Ou bien ressens tu du remords? Te souviens-tu de nos nuits blanches De la mer bleue qui nous enviait De nos ébats, de nos châteaux de sable De nos baisers interminables Ou bien te sens tu coupable ? La nature humaine serait-elle ainsi faite Le cœur est épris, mais la raison rejette L’amour le plus pur cédant la place à l’ennui Ou bien était-ce un moment de folie Qui à la fin d’un été sombre dans l’oubli?