Venise, musique de rêve Violon langoureux Entre les mains d’un virtuose Qui joue sans penser Des airs romantiques et doux Qui finissent en apothéose La main d’un peintre de génie Qui illumine sa toile Là où son regard se pose Poèmes d’un amoureux fou Qui insuffle sa joie Aux âmes les plus moroses Que de baisers volés Que de soupirs ont surpris Tes murs roses Et sur l’eau bleue, des gondoles Où des femmes rêvent Les paupières mi-closes Mais moi, je parcours tes ruelles Dans une solitude cruelle Et de tristesse j’implose Venise, éden des amoureux Supplice des solitaires Pour moi, tes portes demeurent closes.