D'une patine brillante comme de sucre glace Le toit du Farinier est enduit au matin Que choucas et pigeons empruntent de concert Sans se soucier de nos fous lendemains
Toi volatile qui sur le faîte chahute N'es-tu point messager d'un quelconque dessein Qu'assise le cul au chaud je suppute lorsque Tu piques sur ton voisin le déplaçant d'une case
Battant tes ailes sans doute aucun Tu t'élances sur la mer de tuiles Ignorant des pesanteurs qui habitent Le corps des âmes qui dessous cohabitent
Plongeur au coeur du minéral ne t'ai-je point dis que D'aucun d'entre nous ont une âme de pierre ? Disposée en tous points sans une conscience douteuse À pousser son prochain sans pourtant manquer d'aise
Toi l'oiseau, toi qui n'est qu'une bête On te pardonne contraint tes écarts de terrain Mais l'humain mon ami de l'instinct est si loin Que ses débordements ont un goût lamentable
Qui d'autre que moi de mes gogues peut voir La silhouette blanche d'un moine mort au clocher Impassible à ces drames qui se jouent sous les toits
Les douleurs du penseur, les élans du poète, l'appel des cr Les rires d'un mesquin, les tours d'une coquine, les sursa Les rancoeurs d'un sot, les remords d'un traître
Vil est l'homme, moqueur, menteur Sous la torpeur glacée des étendues de tuiles L'humain pour soi mijote d'indigestes festins.