C’est un linceul froid et pâle comme l’aurore C’est un vent glacé et immense qui enveloppe nos corps Qui nous gante de fer et nous botte de plomb Et nous savons lorsque notre dernier souffle nous aurons.
Dans la beauté opaline de la lune argentée Cela vient dans son doux et amer baiser Nous emportant sans même qu’on s’en rende compte Sauf lorsque nous franchissons la porte de l’autre monde.
Libérés de nos entraves charnelles, Aspirés par un gouffre sans s étincelles, Il n’y a que la froideur de la tombe Qui nous suit partout comme une ombre.