Pour tous les écorchés vifs et les maudits de la vie Ainsi que pour ceux que je considère comme mes frères d’âme Et pour tous ceux qui dans la vie se battent et crient Mais pour les autres, ceux qui se moquent et me blâment Je leur dis « merde » et je continue à vivre ma vie Qui me semble tellement impossible à vivre et qui me nuit.
J’ai le corps tatoué de séquelles, de coups et de blessures Mais tu ne remarques pas celles qui tapissent mon âme Qui ont certes fini de saigner mais qui sont les témoins De l’intensité de mon amour, ma haine et ma rancœur. Je suis toujours debout mais dans quel état ? Dans celui d’une porcelaine que l’on brise en mille éclats.
Nos corps et nos sangs liés je voudrais qu’ils le soient Le système et l’Etat nous font vivre dans la haine Pour tous nos cousins et nos cousines qui en sont la proie De la différence d’origine et de foi, qu’ils se méprennent Car j’ai décidé d’ouvrir mon cœur à un universel amour Et mon souhait le plus cher est que le monde vote pour.
Tout ce qui est maître en ce monde, l’abus et l’injustice Me rappellent combien nos sentiments dirigent ces pensées Tout ce qui prouve qu'on nous opprime et met au supplice Et que l’expression n’est libre dans ce qui est censuré La vie peut être magique et cynique mais si éphémère Et pour ceux pour qui je m’exprime, la vie c’est l’Enfer.