Ce trait de désunion qui nous sépare, Qui me vide de mes secrets, Ce traître qui me rend hagard, Quand viendrait le temps de me montrer.
Très vite j'ai voulu prendre part, A ta vie et tout ses décrets, Distrait souvent et ce maudit hasard, Qui me ment sous son air concret.
Comme à la craie quand on se sépare, J'aligne ces signes au style abstrait, Extrait de démence dans un brouillard, Que rien ne fend tu reste en retrait.
Je suis entré sans voir ce rempart, Cette chose qui manque s'appelle l'attrait, La craie s'efface je me sens bizarre, Tout recommence je m'y soustrait.