N'aimes-tu pas marcher par un doux soir d'été Sur un petit chemin à travers la campagne Regardant les étoiles, nos célestes compagnes, Fleurs de ce champ obscur d'azur illimité ?
Ecoute maintenant, sortant du sein de l’ombre, Ce nocturne concert où mille petits bruits S'appellent et se répondent, où l'air chaud de la nuit Fait chanter les grillons dans la campagne sombre.
Ô magique harmonie du ciel et de la terre Qui dévoile à nos cœurs d'ineffables mystères ! Dans ces moments bénis de douce intimité,
Tu fonds l'une dans l'autre nos âmes ravies Dans l'Âme universelle, unique source de vie, En nous ouvrant les portes de l’éternité.