Quel bonheur de rêver par les doux soirs d’été, Quand la paisible nuit lentement nous dévoile Le scintillant trésor d’un firmament d’étoiles Comme des gemmes ornant son grand manteau bleuté.
Nos craintes et nos joies semblent bien éphémères, Nos peines se dissolvent en cette infinité ; Mais notre âme, attirée par cette immensité, S’ouvre ainsi qu’une fleur au fascinant mystère.
Sous la lune luisant de ses pâles rayons, Écoutons, recueillis, monter du sein de l’ombre Vers le dôme argenté des étoiles sans nombre, La douce sérénade du chant des grillons.
Ô Beauté éternelle, tu sais toucher nos cœurs Mais aussi nos pensées : cet hommage que rend L’infiniment petit à l’infiniment grand Nous pousse à méditer sur l’Être Créateur.
Notre terre nous semble alors bien limitée… A l’aune des mondes que le regard embrasse : Des galaxies peuplant à l’infini l’espace Petits Hommes, soyons remplis d’humilité !
Et, tout vibrants d’amour sous la voûte des cieux, Joignons à ces millions de flammes féeriques, Cierges scintillant dans la grande basilique, Une intense prière élevée jusqu’à Dieu.