Ô combien de sonnets, ô combien de poèmes, De doux vers qui ne furent jamais publiés ; Tous étaient composés sur le thème du « je t’aime » Et restent quelque part pour toujours oubliés…
Des poésies intimes que l’auteur ne destine Qu’aux yeux et au cœur de l’unique bien aimée ; Ô amours secrètes, ô idylles clandestines, Liaisons que le monde ne connaîtra jamais…
Peut-être les plus beaux parce que les plus sincères, Tendres vers secrets, vous êtes ceux que l’on serre En tremblant sur son cœur, des larmes pleins les yeux.
Chefs-d’œuvre inconnus, souffrez qu’ici j’honore Toutes vos belles rimes que le monde ignore Et que seuls connaissent les anges dans les cieux.