Ecrire pour penser à haute plume Convaincu que les mots sont écumes Des ces idées que l’on croit essentielles De cette vie que l’ont veut éternelle
Voyez les gens vivants et vieillissants : Tout est facile quand on a cent ans ! De la patience pour devenir vieux, De la méfiance pour fuir le sérieux
Ecrire pour passer le temps monotone Et qui chaque seconde nous abandonne A nos pensées infiniment stériles A nos espoirs extrêmement fragiles
Voyez les gens marqués et fatigués ; Par tant de questions depuis oubliées Un peu de temps pour apprendre à vieillir, Beaucoup de temps pour apprendre à mourir