Page blanche, je pose mon regard Sur ces lignes qui me narguent Les mots me viennent assurément Puis se retirent, une marée d'encre Se dépose et je rature
Légerté, gravité, maladresses Les sujets fusionnent et s'évaporent Vide, ennui, incertitude troublante Les graffitis dessinent les minutes qui s'égrainent Danse incertaine entre page et plume
Page noire à l'orée de la nuit Les lignes désormais luttent Pour affirmer leurs présences La marée montante les dévorent Pour qu'elles ne ressortent dans la pénombre