Pareil à ces visages d’anges qui nous regardent gênés Le tien m’as glacé, laissé dans une éphémère euphorie Tu es passée, douce créature, frissonnante et transie Tu es passée, à travers cette merveilleuse euphonie Je restais figé, paralysé par ton ombre blessée Par ta silhouette qui s’éloignait le dos tourné
Longtemps je suis resté sur cette place étourdi, endormi Réveillé par mon rêve brisé, ma suprême égérie Puis tu t’es enfuie, rayonnante dans cette rue sombre Je te suivi des yeux, accompagnant ta vive foulée Je t’ai laissé partir, quelle impuissance, depuis je sombre Je t’ai laissé partir, mon inconscience m’a fait tomber
Où est tu tendre consolatrice de mon cœur bien vide Était tu illusion?inspiratrice de mes pensées? Tes yeux éteints, toi, si calme et sereine, ton teint livide Éclairant mes sens éveillés par ton absolu beauté Envoûtante, idéale, utopie de mon âme écorchée Où est tu tendre consolatrice de mon cœur bien vide