Je révèle mon intime transport au silence du soir Aux douces lueurs, aux rues endormies
Douceur hypnotique, la nuit reprend ses droits Elle réussit même aux maladroits
Dans les cacophonies euphoriques de leurs nuits blanches Les jeunes gens boivent, fument, crient, s'amusent ils vrai Je ne sais ce qui me sépare Je ne sais ce que je poursuis
Je m'endors dans les bras de mon amie Mais ses bras ne me touchent pas
Elle me surveille perchée sur le toit D'une demeure abandonnée au noir
Dans les heures solitaires de mes nuits blanches Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne crie pas, J'écris Je sais ce qui me sépare Je ne sais ce que je poursuis