Sur tes lèvres se lisent des heures abandonnées Des silences pesés et des baisers déposés De futiles rencontres, amitiés éphémères D'autres qui compte, que l'on ne peut défaire
Sur tes mains se reflètent la grâce et la tendresse Un peu du temps qui file, les étreintes passées Enlacés sereinement dans des élans de paresses Nos doigts se cherchent et s'entremêlent énamourés
Sur tes lèvres se pose mon regard troublé La crainte qu'elles se ferment et ne se rouvrent plus Et dire que des mots sortent de cette antre vénérée Ou le silence est d'or, éclate la vérité.
Sur ta peau se perd ma bouche et ma raison Qui caressent un espoir autant que ces courbes Manuscrites par ta chair, plus criante qu'un crayon Je t'enlève, te protégeant des indignes et des fourbes