Me réveiller un jour de plus à tes côtés, Une minute avant toi pour te regarder ; Puiser ma force en cet instant simple et fragile ; Comprendre l'essentiel ; oublier le futile.
Sur les ruines qu'hier, en mon esprit, le vent Du doute inquisiteur et des secrets tourments A rongé jusqu'au soir, rebâtir le château ; Renaître sans un cri... y croire de nouveau !
Etancher ma soif à la source de tes yeux Qui me grisent bien plus que les vins capiteux. Si, au bout du chemin, au soir du dernier soir,
La cynique faucheuse en déshabillé noir, M'offre un dernier désir, répondre sans ciller : Me réveiller un jour de plus à tes côtés.