Il me faudrait flotter, défaillir dans les nues, Et à jamais ôter, cette peau, cette mue, Qui me rappelle encor à vos bons souvenirs, Nous mêlions nos corps, mais je vous vois blêmir.
Ma princesse des rues, j’agonise à l’étage Vous ne m’avez pas cru, esseulé sous l’orage, D’une existence pauvre à jamais sur la fin, Trop fiévreux sous l’alcôve et voici Séraphin.
Qui a dicté les lois de ce jeu tyrannique ? Sous lesquelles je ploie habité de panique, Une personne en moi s’évade doucement, Et je n’ai plus d’émois, Venus la douce ment !
Quand elle criait fort : « Aimez-vous doux enfants ! » Et ce fut sans effort qu’elle revint giflant, Ce qui était mon cœur, je reste sans plaisir, Car ici tout m’écoeure, et je fuis les désirs.
Et Saturne régit, les heures qu’il me reste, Si nul ne réagit, dévoré par la peste, Je crèverai vermine ainsi que mes amis, Mon labeur se termine au revoir douce mie.
