En bon Gaulois que je suis, je crains la chute du ciel, Car, quand le soleil luit, je le couvre de fiel, Un amour en débris, une lune de miel, Tourmentés par le cri d’une plaintive vielle.
C’est la loi des séries qui chaque jour m’accable, Les galères ourdies comme un fouet sur mon râble. Animal assourdi victime d’une cabale Démarches alourdies par un jeune homme aimable.
Oubliez-moi un peu ! Moi aussi dans mon cœur il pleut, J’attends le monde aux pâles lueurs, Aux charmantes diaphanes qui, cueillant quelques fleurs, Découvrent le pastel, la teinte floue.
Mais pense-t-on à nous, nous qui sommes l’espoir ? Ai-je entendu un jour mais nos desseins sont noirs. Un jeune c’est un peu tout, tout ce que l’on veut croire On nous traîne dans la boue et on nous laisse choir !
Nos aînés se sont plaints, de la guerre de la vie, Nous existons en vain, on a perdu l’envie.
