Vos
poèmes

A quoi bon hurler ainsi ?
S’égosiller inutile,
Le Temps amer et rassis
A banni l’être gracile.

Aucune bouée, pas de phare
Mais l’unique catafalque,
Et l’assistance s’effare,
Sous ces traits morts que l’on calque.

Egarer cette pensée,
Une fleur médicinale,
Immonde cerveau tancé,
Souillant l’âme virginale.

Ce souffle comme une halte,
Qui fait le présent cruel,
Sous l’égide de Kobalt,
Être son jeu perpétuel.

Victime idiote qu’est l’homme !
Cet échiquier qu’est la vie.
L’amoureuse cinnamome,
Echouée, inassouvie.

Vers un père dont le chant,
Ne rassure ni n’élève,
Paul avait cru alléchant,
Mais il crève sans relève.