Les pierres étaient froides et claires, Les yeux fixant bien les nervures, D’une église dont la bière, Ne se boit pas dans la mesure.
Un corps usé de n’avoir pas assez vécu, Gisait ici, parmi les pleurs inadaptés, D’une foule de pantins portant un air vaincu, Et c’est la main du Malin qui se pose, Plus de place pour les chants, pour le rythme bancal D’une religion morne qui toujours se mord la queue, On leur bandait les yeux, les voici maintenant Aveuglés par la mort, cherchant à respirer, Mais notre air est vicié et nos pensées sont vides, Rien n’est plus beau aujourd’hui qu’un décès, Un décès bien injuste, un décès pour de rire, Mais oui ! Juste l’image glaciale de la fange S’abattant à jamais sur le chêne désincarné, Et le sable et la glaise qui étouffent le cri, Du prétendu parti, de l’incroyable voyageur. Chantez Libera me, entonnez Ingemisco, La colère de Dieu m’a assez contrarié, Je retourne chez moi, un pied de nez au Temps !
