Alors que d'autres se meuvent dans les lumières des hommes, Je respire la mousse verdâtre qui recouvre les tombes, Je prépare en ce lieu de quoi faire un bon somme, En ces ruines sombres et froides où le brouillard abonde.
Vous fantômes drapés à la peau si blanchâtre, Foulant aux pieds légers la rosée sur la pierre, Détruisons tous les feux, détruisons tous les âtres, Que le flou, le pastel, envahissent la lumière !
Alors, que naisse mon bien-être, Je m'en vais en retraite, Le gris m'habille et me protège, Je rêve, je rêve, je vous assiège.