Et demain je vivrai sans aujourd’hui Les cheveux au vent la chemise ouverte Sans hématomes ancestraux ni soucis Ma mains dans le creux de mon être alerte.
Puis j’oublierai le passé et le sang coulé Je fuirai l’enfance, mélancolique Celle des jours heureux et des jours fanés Des souvenirs, tristesses nostalgiques
J’irai ; mes pensées courbant mon échine Et au bras mon unique favorite, Ma Liberté : en errance doux hymne
Je me perdrai sur de sinueuses chaussées, Puis sur le tortueux chemin de la vie Et je marcherai et je marcherai.