Les paupières fermées, je libère mon espace Des nuisibles contraires qui lestent ma pensée L'âme enveloppe le corps, qui lentement s'efface Dans la passe éternelle des éphémèrités :
Je suis le maître et le disciple Et le disciple, et puis le maître En tout je puis me reconnaître Comme agrégat d'âmes multiples.
Entre mes rêves et leurs pouvoirs mon cœur balance, Couvrant mon corps d’une pluie de feu en une cadence .. .. .. Serait-ce assez pour être heureux ?
Un filin de lumière s'élance Au travers de l'odieux ciel gris: Il vient embraser nos plaines, l'immense Poème, que personne ne dit.