Mes nuits, tristes et longues, Se font si froides sans toi. Mon corps glisse et vogue Mais je suis seule sur la soie.
Comme une prière, un cri d'angoisse, Je t'écris ces quelques vers sans gloire. Ils me rapprochent un peu et effacent L'immensité absurde de mon désespoir.
Pardonne-moi ces pauvres rimes Indignes de ton amour confiant. Pardonne ce peu d'estime Toi mon merveilleux amant.
Je me raisonne et me dis Que demain arrive vite, Que le temps s'enfuit. Mais l'amour, ça se mérite.
La pendule sonne morne Les heures qui s'écoulent. La terrible horloge sonne Les instants qui roulent
Comme les billes Les souvenirs volent En éclats et brillent Au creux de mon épaule.
Le jour me ramènera Dans toute sa réalité, Ton visage et tes bras Où mon corps ira se lover.