Arpenter le ciel et la terre En quête d’amour, en quête de tout Brasser la vie Sans la trier des ivraies. O rêve insensé, Toi mon avenir de toujours, Fallait-il que je naisse un jour d’été ?
Chercher la nuit Et ses sombres palaces, Humer les poussières d’atmosphère Boire la lumière d’étoiles mortes. O douleur des mondes, Des noms qui s’effacent Et qu’un vent d’hiver maléfique emporte.
Prier un dieu lointain Un Dieu distrait Trop occupé Alors, partir, plus loin Ailleurs, vers le néant Où tout est noir Ou peut-être blanc.
Mourir un peu A tes yeux insensibles Emporter sur les ailes du cœur Un souvenir impalpable Quitter la vie, sourire aux lèvres Pousser la porte de l’infini Rejoindre Mort-Rouge avec bonheur.