Chevauchant des nuages irréels Touchant presque les étoiles Nous avions la nuit Pour nous observer en un clin d’œil. Partir plus loin que les rêves Illusions d’un possible, Il faut y croire pour ne pas mourir. Suspendre, le temps de deux soupirs, Le monde et sa laideur: Cadeau offert et accepté. Descendre brusquement De ces montures improvisées Et se voir vivre encore Avec le souvenir d’un voyage Au bout d’un nous irrationnel. J’ai dormi une nuit de rêves étoilés. J’ai laissé ta main m’attendrir sans regretter. Prouver que je n’ai pas changé ? Tes mots en pansements ont caressé Les blessures et provoqué mille frissons. J’ai rêvé une nuit où tu m’aimais.