De l’aurore à l’embrasement des cieux Insaisissable et pourtant là, Entre le diable et le bon Dieu Regarde celle que je suis, la voilà.
Mes yeux parfois sont des brasiers Où naissent les ardentes étoiles Mais attention, je suis aussi l’araignée Furtive, qui attend à l’abri de sa toile.
Du jour au sombre crépuscule Mes formes sont mouvances : Je suis sirène ou encore tarentule. Je n’ai que d’étranges ressemblances
Que tu fuis mais qui sans cesse te tentent. Tu ne pourras plus jamais te passer, Si tu mords à l’amour que je présente: Regards, peau satin, corps à enlacer.
Je suis tout, je ne suis rien! Mais avec la nuit enfin, je suis La femme qui te prend la main Et doucement te montre un paradis.