Je vole et virevolte volatile sur une valse, Je voyage volage sur le vague des visages sages Et je m’emballe aux balançoires des baladins. Je me rebelle à une ribambelle de pêle-mêle.
Je déboussole les sous sols des solitaires, Je taraude les rondeurs des rôdeurs, J’inquiète la quête des questionneurs quelconques, Je traque les traqueurs de tranquillité.
Je glisse sur le galet de granit glacé, Je tombe sous le ton tonitruant des tambours, Je blâme les blasons des barons baveux et balourds, Je péris sous les pieds des pamphlets pathétiques.
Je jouis de jouter avec les jours de ma jeunesse, Je cavale candide et câline sur les collines, Je m’efface à la façon des faussaires Et j’emporte le portefeuille de ces pourceaux.