Crépuscules incendiaires sur l’horizon en deuil Reverrais-je encore de l’aurore, le jour bondir ? Contemplerais-je la nouvelle saison et ses feuilles Si mon soleil, ma raison, ma vie décide de partir ?
Je meurs consumée de trop d’amour Si mal donné, tant et tant gaspillé. Je me raisonne, triste et fragile recours, Pour renaître de ton feu et son brasier.
Indigne objet de ton infini présent Pardonne mon indélicate inattention. Oublie les gestes et les mauvais élans, Ils ne sont que mauvaise interprétation.
Donne-moi une aube, une seule minute, Et j’effacerai de ton front, les doutes. Donne-moi une seconde, avec pour but De prouver à tes yeux que je suis ta route.
Amour, pardon de tant d’offenses ! Je te promets, au lever de ce jour, Un nouveau regard, une renaissance. Je le jure, plus jamais de détours.