Leves toi,prends de l'elan Rejoints le monde, il t'attend Toi, la brise que les poumons venerent Telle une maitresse illusionnaire Que la brume ensevellit Dans sa danse engloutissante Renvoyant ses essences entre arbres et barreaux Et regardes tu ne verras pas le fond Mais tu connais le chemin qui t'a servi de banc Le long de ta terrible stagnation Toi, qui se dis reine d'un jour, reine d'une nuit, reine d'une vie, Tu as trainèe tes robes sur ces pavages, Et as soullèe le sol de tes bavardages, Jettant tes larmes comme des epines Toi la pretendue maline, Sur le chemin caillouteux, Sous le ciel bleme, De tes caffardeuses erruptions, Toi, qui crains le blaspheme, Danse sur les rythmes de tes peines Peut etre qu'enfin elles te banniront De leurs territoires apocaliptiques, Peut etre connaitras tu la joie, Toi, l'ame qui se noit dans ses errances.