Fin d’année, fin du siècle, Fin des matinées brisées, Des crevasses des instants éternels Sur la glace de ta vie solitaire.
Minuit sonne Sur l’horloge de ta poitrine A profusion éclairée: Coiffure de fête, Robe de tulle, Blanche comme l´ aube, Claire comme l’espoir.
Sous ta jupe vaporeuse, Tes minces doigts s’agrippent Autour du bras de la chaise tapissée en or Où tes rêves attendent le réveil de la nouvelle année. Personne ne les voit, Personne ne sait de ces mains Qui cachent la détresse Dans l’appui d’un confident sourd et muet.
Fin de mes nuits brisées- Tes lèvres murmurent, Entrouvertes dans un sourire soudain éveillé.
Minuit sonne Dans l’horloge de ton âme qui naît, Le cristal cassé se recompose Devant tes yeux verts d’émeraude. Dans le salon,ton désir, Métamorphosé en papillon de couleurs S’envole libre et léger Aux doux accords De la valse de la fin du siècle.