Je ne suis ni Du Bellay ni Ronsard Pour te conter en termes agréables Les harmonieuses effluves palpables Que me vaut ta vision sans nul fard. Si ni Michel-Ange ni Fragonard, Aux pinceaux sans pareils, ne sont capables De rendre beau et vivant l'impensable, Alors que peuvent m'importer ces arts Puisqu'il me faudrait ressentir encore La douce saveur qu'exhale ton corps ! Mais bien trop loin de toi je me tapis, Et, pour suivre le cours de ton étoile, J'ôte de tes lettres la fine toile Et à ta belle écriture me fis.