Les cheveux, de paille et d'herbe sèche semés, Elle se relève, auréolée d'une lumière Estivale, qui de ses formes altières Me prévoit la majesté, encore à germer.
Mais la claire volupté de son frêle corps Au doux visage, aux longues jambes, aux mains fines, En aucun point n'est tachée de couleurs chagrines, Et mon âme à l'admirer subit maints transports.
Si devers vous monts et vaux, animaux et arbres Ont le coeur appliqué, c'est qu'en votre jeunesse Belle amie, nul de vos traits ne laissent passif.
Ô hanche empoussiérée, sinuée d'une tresse. Mon Altesse, de votre parfum je m'enivre Et me livre à votre empire, vos yeux naïfs .