Ma joie en mon cœur demeure, là où se meurt, Lorsque les heures viennent à tendre, Mon tendre aimé, émut de tant de bonheur, Entendre tes émois pour s’y laisser prendre.
Alangui et languissant, langoureusement, Lorsque amoureusement tu prends de tes mains, Mon corps peint de tes dessins si étrangement, Entrelacé sur ces reins, montant jusqu’au seins.
Vient à descendre tes baisers, ta peau chaude, Pressée, de liesse les yeux fermées dans l’oubli, Des heures durant jusqu'à l’aube dans l’ode, Tes souffles caressant voluptueusement l’ouie.
Le trouble de ton empreinte laissé en moi, Flotte, flotte tout au long de l’écoulement, Du temps, passé dans le ravissement, De tant de souvenirs ravivant ces émois.
Absent, mais mes sens sentent encore ta chaleur, Adoucie de merveilleux moments sous le toit, Incliné de ta chambre, je suis près de toi, Blottie contre ta peau, où bat si fort ton coeur.