Je l'ai vue un matin, si bruyante, si gaie Frappant patiente dans le granit des rochers Glissant sur le sable, écumant dans les baies Et j'avoue humblement que j'étais envoûtée
La Mer, toujours la même, toujours accueillante Frémissante étendue d'eau scintillante Elle nous prend, nous rejette, nous enchante Par son chant, une berceuse bouillonnante
Insondable, comme les profondeurs de l'âme Balançant les reflets imprécis de sa lame Elle règne sur les coeurs, muse implacable Aimée ou épouse, sauvage, indomptable
Son grand corps mouvant, aussi souple que tremblant Est un vaste miroir sous le soleil brûlant Reflet d'insondable cieux, jamais capturés D'horizons infini qu'on voudrait chevaucher
Quand la prochaine fois vous irez contempler Au bord de la Mer, rochers, dunes et sentiers Une seconde du calme et de sérénité Vous aideras amis, à mieux l'apprivoiser