Au dessus de la mer le rêve se dévêt Racontant en secret le bonheur d'exister La nuit s'en fuit, d'un chant d'aube déchirée Les cloches carillonnent leur mille raisons d'aimer
Sur le sable blanc de mon doigt j'ai dessiné Mes troublants désirs, mes rêves et mes secrets Puis dans un regard bleu, discret, ensoleillé J'ai plongé avec joie, sans soucis ni regrets
Ainsi au mystère à l'éternité livré Du but de ma pensée, cieux j'ai effleuré Et je fus alors profondément consolé Par l'aile frêle d'un rayon de vérité
Certes je ne suis que rêve ou bien poussière Faite d'envies, d'oublies, passions et colère Mais un lointain secret, une graine de mystère Fait, que de mon humanité, j'en suis très fière
Au dessus de la mer le rêve se dévêt Racontant en secret le bonheur d'exister La nuit s'en fuit, d'un chant d'aube déchirée Les cloches carillonnent leurs mille raisons d'aimer