Donnez à l'homme un cœur Pour qu'il puisse à son tour sentir la douleur Que trop souvent l'âme travaillante Traine chaque jour comme une maladie persistante
Donnez à l'homme la vue Pour qu'il puisse voir ce qui fut Ce qui aurait pu être écrit Si le jour avait pris la place de la nuit
Donnez à l'homme la vie Et voyez se qu'il en fit Les joies partirent et les larmes revinrent Sans que sur la rîve ne puissent être vu les rires qui vinre