La ligne d’une main, Et la main dans le sable, Pour un soleil craché au visage d’un clown, Qui pleure et se morfond au clair d’une lune pâle, Qui ne dit jamais rien mais qui en pense bien long.
Le rire qu’elle ignore, le vomira peut être, Pour faire croire à nos yeux que l’air que l’on respire… C’est nous qui le créons. Mais nous savons ,mortels ,que demain ce néon, Qui palpite et clignote nous le détesterons.
Pleure ! et pleure encore de cette épaule à l’autre, Car tu sauras ce soir que ton corps à la poussière Et de la lumière à l’ombre, Ton nom s étourdira de trois mille façons.
Oui je mourrai ce soir ou demain ou hier… Mais je ne saurai pas le couloir, la lumière, Puisque ce soir le noir et demain…peut être…
Je ne parle plus alors, puisque les mots démangent , Et puisqu’ils mélangent le sourire et la peur… Je ne me sens pas mal, je ne me sens pas bien, Des questions tournent encore arrachant les étoiles Aux soupirs que je laissent exister.
Il me faut musique et paroles éclatées, Qui parlent des douleurs qu’on ne peut séparer.
Mais les murs emprisonnent toute sensation Exquise de germe, de saison, printemps des mille nuits et De Les œillères fixées du menton jusqu’au front, J’étouffe mais je ris…
Et un et deux.. puis trois puis dix… Je ne comptes plus les maux, je ne comptes plus le fouet, Qui claque au visage de ces quelques cœurs, Qui glissent doucement le long de mes cuisses d’animal Que je piétine…
Acharnée.. épuisée par la haine qui me ronge.. je me hais… Je refuse l’amour que Toi, autre, puisse me donner. Je fais le mal, je crée la mort.