Le jour se lève. La lumière pénètre Les parties de mon être. Se fini la trêve Dont j'ai droit Quand je me noie. Dans les bras immaculés De Morphée je renais. Un instant de douceur Avant le noir règne Du Soleil dans les hauteurs D'un ciel seul qui saigne. Il ne faut éclairer Cette néfaste laideur, J'ai beaucoup trop peur. Me voilà à rêver Qu'enfin le calme Vienne, de ses baisers, Me sauver du vacarme. Je ne veux sortir De cette obscurité Pour encore souffrir De tous ces pêchers Dont j'ai abusé. Alors que je voulais Seulement rester Sans être aidé Dans cette lutte Qui s'avère sans but. Elle recommence, Quotidiennement, ampli D'une blanche violence Et doucement détruit Toutes traces de vie.