Où sont ces doux mots que l’on aime ? Dans quels sous-bois, sous quels atours, Aimer ou haïr sans humour Et, sans peur, n’être que soi-même ?
Tours de babils, murs de phonèmes, Nos voix s’y perdent en détours. Où sont ces doux mots que l’on aime ? Dans quels sous-bois, sous quels atours…
Comme un désert que l’on essaime Grain après grain, de mes amours, La clepsydre en a fait le tour. Las, si l’heure est aux chrysanthèmes, Où sont ces doux mots que l’on aime ?