Versé du pur calice injecté de sang là Ce vaste silence à même cette innocente Main que tu balanças pour la nuit de l’absente Taire en les toits le lisse et lancinant éclat.
Nulle torche ne glisse aux murs de l’au-delà. Or si la ville en sa pâleur évanescente D’un cri raide encensa nos vies croupissantes, Ces drames en coulisse où l’on meurt sans éclat,
L’esprit qui s’endort sous l’obscure auréolée Veut rêver tout son soul les saintes envolées Et soufflant la verveine aux quatre coins du vent
Ne peut tristement sûr des saisons érigées Qu’en une lente et vaine ellipse du néant Seul graver son nom sur l’immensité figée.